Mes trucs à moi

Parasites

 

Je vivais là depuis toujours

Surplombant ma vallée

Celle où je suis né

Celle où j’ai vu le jour

 


J’ai admirer l’herbe pousser

Les fleurs s’épanouirent

Sur mes branches les oiseaux leurs nids bâtir

L’ombre de mon feuillage les animaux profiter

 


Mais arriva une ère  fatale

Réduisant animaux et végétal

A l’état létale

C’était le Mal

 


De drôles d’animaux ont tous détruit

On fait disparaître la nuit

Des choses envahissantes ils ont construire

Les animaux ont fuit

 


Revenez mes amis

Nous devons défendre notre territoire

Anéantir la bête noire

Ensemble combattons cet ennemi

 


Malheureusement rien ne changea

On a beau crier se révolter

Ils finiront par tous nous tuer 

Ils se moquent de Gaia

 


Ils ne nous voient pas

Ils ne nous entendent pas

Ils ne nous comprennent pas

Ils n’essayent même pas

 


Comme si nous étions insignifiants

Mais c’est grâce à nous qu’ils sont encore vivants

Et c’est nous qui pouvons les réduire à néant

S’il vous plaît écouter ne serait-ce qu’un instant

 


Alors

 


Ne restons pas sourd

A l’épuisement lourd

Que nous montre chaque jour

La nature qui de souffle est à court

Gaïa

 

O Toi Nature qui ne fait que vieillir
Tu ne sais plus fleurir
Tu n'arrives plus à t'embellir
Tu ne pourras que mourir

Car ils sont pleins d'espérances 
Jusqu'à en oublier ton existence
Ils te causent d'innombrables souffrances
Car leurs esprits nagent dans l'ignorance


Ils ont oublié que vous ne faites qu'un Toi et eux
Et que si tu venais à disparaître de ce lieux
Sonnera le terrible temps des adieux
Car tous vous irez aux cieux


Alors par des actes désespérés 
Tu essayes de faire changer
Même si ce n'est qu'un peu leurs volontés
Quitte malheureusement à tuer


 

 

 

Mais triste Tu deviens 
Car à la violence Tu en viens
Pour calmer leur insatiable fin
Pour ne pas causer La Fin


Car le moment venu personne ne pourra fuir
Aucune force divine ne viendra les secourir
Et Tout sera condamné à mourir
Alors raisonnera la triste mélodie des derniers soupirs

Massacre

Je ne comprends pas
Maman et Papa
Près du lavabo
Ils sont en morceaux

Moi je suis dans l'armoire
Maman et papa mis ont mise
Pur ne pas qu'on puisse me voir 
Pour ne pas que je sois prise


Ils étaient paniqués 
Maman et Papa
Moi j'étais en train de pleurer
L'armoire je l'aime pas


J'ai entendu des cris 
Des gens que j'avais jamais vu avant
Ont allongés Maman
Sur les couverture du lit


D'autres tapaient Papa
Lui se tordait sur le planché
Mais avec un douloureux effort essaya
Pour Maman de se relever


PAN tel fut le bruit
Maman hurla
Papa tomba
Dans cette sombre nuit


Maman pleura
On lui dit de se taire
Ce qu'elle ne pouvait faire
Alors de nouveau le bruit frappa


Ils parlaient et riaient fort
Je n'avais pas encore compris
Mon triste sort
De toutes mes forces je serais Teddy


Il y avait des trous
Dans l'armoire
Des tous petits trous
Qui m'ont fait tout voir


Est-ce que c'est ça
La guerre
Papa et Maman m'en avaient parlé ce matin là
Mais moi je voulais juste rejoindre mes jouets par terre


Le silence
Est-ce qu'il sont encore là
Ou pas
Le silence


Je suis sortie
Je vais voir Papa et Maman
A côté d'eux je m'assis
Plus rien ne sera comme avant

Délivre moi

Ton courroux
De moi pourrait venir à bout
Si c'est ce que tu souhaites
Efface ma quête

Pousse moi vers le miroir
Plonge moi dans le noir
Fais que chacun de mes pas 
M'éloignent de toi


Enchaîne moi
Torture moi
Fais couler mon sang
Abats ce que je ressens


Extirpe mes péchés
Démolis mes pensées
Déchaîne ta haine
Traite moi comme une chienne


Anéantis mes rêves 

Qui sont ma sève
Ainsi de la glace je ferais la traversée
Plus jamais l'autre rive je ne pourrais passer


Détruis mes espoir

Qui sont sources de mon désespoir
Tue moi
Pour moi

Je ne vois pas pourquoi je vis
Alors que je veux mourir
En fait je survis
Dans ce monde qui ne fait que pourrir

Mais ce n'est inutilité
Puisque la vie n'est que fatalité
Dis-moi le contraire
Pour qu'un jour j'espère

Car moi je ne vois aucun espoir
Ma vie est dérisoire
Chaque matin quand je me lève
Ma vie n'est que plus brève

Je meurs chaque jours un peu plus
Et je n'en peux plus
Je préférerais connaître ma fin
Et accéder à la clef de mon destin

Il aurait voulu m'en empêcher
Moi que la vie n'a pas gâtée
J'ai préféré sauter
Et dans le néant m'enfoncer

Pourquoi ne lui ai-je rien dit
Il voyait bien que j'allais mal
J'ai rejeté son aide et ma vie
Pour à mes soucis mettre un point final

Parce que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue
Parce qu'elle ne fait que me décevoir
Parce qu'elle suit un chemin tordu
Je me suis perdue dans son ciel noir

Avant d'être libérer de mes chaînes
Ces dernières paroles furent les miennes
Je ne vois pas pourquoi nous voyons la lumière du jour
Puisque c'est dans l'obscurité du néant que nous nous éteindrons pour toujours